dimanche 30 novembre 2014

Dans le désespoir féminin - Partie 2



Le mari, ce cheval bon marché, rare et cher....
Le pays est-il maudit à tel point que les femmes sénégalaises, tous âges confondus, pourtant biens éduquées, belles, bien faites, riches et intelligentes ne trouvent pas d’époux pour fonder un foyer ?

On peut dire sans risque de se tromper que le manque de maris hante le sommeil des belles nymphes et demoiselles sénégalaises. Musulmanes ou d’obédience chrétienne, elles vivent toutes cette situation cauchemardesque. Elles ne trouvent pas un homme qui devrait leur passer la bague au doigt. Ministres, DG, PDG, diplomates, banquières, médecins, avocates, journalistes, chefs d’entreprises, restauratrices, musiciennes, danseuses commerciales, femmes de ménages, vendeuses ambulantes, vendeuses de poissons, laveuses, étudiantes, sont toutes touchées par cette carence fulgurante, personne n’y échappe. 

C’est incroyable ! Vu leur beauté, finesse, rondeur, générosité, intelligence et pourtant ce n’est pas du vent. Appelées toujours par leur nom de jeune (à défaut d’entendre madame), elles vivent souvent très mal cette situation pesante et inquiétante pour elles et pour leur famille en générale. Ayant une crainte de ne pas trouver de mari avant la ménopause, le phénomène « je fais mon enfant » fait des ravages dans le pays. Mais faudrait-il leur en vouloir quand on sait que chaque personne souhaite avoir un héritier ou une héritière sans oublier que tout être humain a des pulsions et désirs sexuels ? Je vous laisse juge de telles assertions qui cette fois-ci nous portent au-delà du stupide.

Pourtant ces femmes sont indépendantes, autonomes et bénéficient d’une aisance financière. Elles travaillent, ont de très bons salaires, une maison ou un appartement, un compte bancaire bien garni, une voiture, une calebasse remplie de bijoux. Elles sont belles, intelligentes, bien faites mais bêtes des fois, très bêtes. C’est dommage mais le Sénégal ne vit que de pénuries (argent, électricité, travail, eau, sang et mari…) !

Y a-t-il réellement une crise d’époux dans le pays ou est-ce qu’elles vivent des liaisons avec des esprits maléfiques ? Il faut de nouvelles Assises Nationales pour apporter des propositions et des solutions à cette pénurie de maris, ces femmes espèrent trouver une solution définitive dans le programme « Sénégal Emergent » en y trouvant leur compte sans ralentir la cadence. Pourtant la solution est toute simple ! Demandez la main des hommes célibataires ou déjà mariés aux élans polygames.

La dot devrait désormais avoir comme appui la simplicité accompagnée surtout d’un CV moral et humble. Les temps changent Mesdames. Prenez l'initiative car en ces temps de crise, les moustachus appréhendent grave. Stress du chômage, crainte de la femme libre, appel des festivités et des sorties futiles sans engagement. 

Ce n’est pas gagné d'avance mais croyez-y, Monsieur mon mari est là, tout proche….

abdoukhadre2011@gmail.com

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