Une culture de nivellement vers le bas
Le Sénégalais n’aime pas son
prochain. Il a une culture qui nivelle vers le bas. Il n’aspire pas au
développement et ne veut pas quelqu’un qui aspire à l’émergence. Et au prix des
pratiques les plus mystiques inimaginables, il est prêt à ramener ses
congénères au paléolithique. On déteste les fils les plus précieux raison pour
laquelle ils partent ailleurs. Une jalousie maladive se développe de plus en
plus en leur égard car ils créent des emplois, payent des taxes et aident
d’autres à réussir.
Quiconque sort la tête du feu est banni, crypté et dénaturé. Cette culture sale mérite d’être effacée de nos dictionnaires. Si on réussit c’est parce que c’est le fruit du hasard dans un pays où ses populations sont inactives. On n’oublie jamais le passé de ceux qui ont galéré pour le leur rappeler une fois que le succès frappe à leurs portes. La méchanceté a gagné le cœur de mes concitoyens. Emmanuel Kant n’avait pas tort quand il disait « L’homme a un penchant naturel au mal. On peut l’analyser en 3 points. Ce sont la fragilité, l’impureté et la méchanceté. »
On est méchant envers notre propre
personne et envers autrui. On préfère la voir traverser des jalons de
difficultés plutôt que de la venir en aide. C’est sans doute pour cette culture
de méfiance et de mépris que nous tardons à nous développer. Des jeunes voulant
satisfaire leur promenade nocturne avec leurs copines accusent de tous les
péchés d’Israël la lumière électrique de la Sénélec, source d’éclairage public
pour les nobles citoyens. Ces poteaux d’alimentation électrique subissent ainsi
les tirs groupés des jeunes pour faire sombrer les quartiers de la banlieue
dakaroise dans les plus profondes pénombres ouvrant ainsi la porte aux
multiples agressions et autres pratiques nocturnes mafieuses.
Des complexés, les Sénégalais
Nous n’avançons pas et nous refusons de laisser les autres
poursuivre leur bonhomme de chemin. Le Sénégal va mal à l’instar des
autres pays sous-développés. La spécificité de son malheur réside dans ce qui
devrait faire le bonheur de ses populations. Des populations avec d’illustres
références et intellectuels comme Cheikh Ahmadou Bamba et Cheikh Anta Diop
devraient se comporter d’une manière différente de celle de mettre la clé sous
le paillasson. Nous nous versons sempiternellement dans un individualisme
importé. Combien de « Modou-modou / (émigrés) » ont créé 5 emplois au
Sénégal ? Pourtant le Sénégal à l’instar des pays comme l’Afrique du
Sud et la Côte d’Ivoire est l’un des pays qui compte le plus d’émigrés en
Afrique.
L’ultime conviction c’est que leur responsabilité doit dépasser
la seule famille qu’ils ont laissée derrière eux. Il nous faut de ce fait
prôner le « retour des cerveaux » accompagné d’une évolution des « esprits »
pour revigorer notre pays.
Mais comment peut-il en être autrement ? Aucune
politique visant à concrétiser des projets locaux à base de capitaux étrangers
n’existent. Les fils du terroir fuient massivement au profit des autres
pays d’où l’exode massif des intellectuels, des hommes d’affaires entre autres
qui justifie une régression plus catastrophique que la catastrophe elle-même.
Le Sénégal compte un grand nombre d’intellectuels dont
l’intelligence n’est plus à prouver ; malheureusement pour beaucoup, venir
en vacances au Sénégal est devenu un exercice contraignant, ça ne fait pas
partie de leur rythme quotidien. Ils se contentent de trimbaler de grosses
bagnoles les samedis soirs sous le seul justificatif de « Dakar ne dort
pas » et que « Dakar est la capitale ». Mes congénères nagent
dans une mer périlleuse. Quand j’en croise quelques-uns dans les rues de ladite
capitale, ils ont ce complexe de se sentir « Sénégalais », de se
rimer aux rythmes du tam-tam sénégalais. Je les reconnais à peine car jouant
une musique dont ils ne sont pas les compositeurs. Marcus Garvey
soulignait : « Soyez d’autant plus fiers de votre race
aujourd’hui que l’étaient vos pères dans le passé. » Ceci résume
tout !
À la prochaine pour la partie 3...
abdoukhadre2011@gmail.com
merci mon frere Anonyme
RépondreSupprimermais je dirai d'emblee que ce texte merite d'etre lu et relus car tu as touche le coeur senegalais qui s'en dort jusqu'a la.
vouloir le luxe sans coup ferir
en plus nous nous respections pas notre personnelle
on s'insurge dans les tenebres ndak=BEGEU LOU YOMB>> sans se soucier les realites le plus qui me donne de l'aboulie c'est le fait d'accuser chaque fois l'Etat sans connaitre que c'est Nous l'Etat donc si l'Etat nous donne des canivaux pour lutter contre les inondaions et autres pourquoi avons nous l'habitude d'entendre la nuit pour y verser des morceaux de jeans pour bloquer le canal cette habitude a revoir
en p^lus aussi ce qui sont cense conduire leur frere aveugle sont devenu amnésique car ils font qu'en pirer la situation avec leur fameux phrase c'est<< l'Etat qui paye >> comme si l'Etat sortira son prendre argent pour les dommages.
ou est notre modestie dans tout ça ........................
Merci TAPHA tout le plaisir est pour moi
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