mercredi 29 octobre 2014

Dans l'embarras sénégalais - Partie 2


Une culture de nivellement vers le bas

Le Sénégalais n’aime pas son prochain. Il a une culture qui nivelle vers le bas. Il n’aspire pas au développement et ne veut pas quelqu’un qui aspire à l’émergence. Et au prix des pratiques les plus mystiques inimaginables, il est prêt à ramener ses congénères au paléolithique. On déteste les fils les plus précieux raison pour laquelle ils partent ailleurs. Une jalousie maladive se développe de plus en plus en leur égard car ils créent des emplois, payent des taxes et aident d’autres à réussir. 

Quiconque sort la tête du feu est banni, crypté et dénaturé. Cette culture sale mérite d’être effacée de nos dictionnaires. Si on réussit c’est parce que c’est le fruit du hasard dans un pays où ses populations sont inactives. On n’oublie jamais le passé de ceux qui ont galéré pour le leur rappeler une fois que le succès frappe à leurs portes. La méchanceté a gagné le cœur de mes concitoyens. Emmanuel Kant n’avait pas tort quand il disait « L’homme a un penchant naturel au mal. On peut l’analyser en 3 points. Ce sont la fragilité, l’impureté et la méchanceté. » 

On est méchant envers notre propre personne et envers autrui. On préfère la voir traverser des jalons de difficultés plutôt que de la venir en aide. C’est sans doute pour cette culture de méfiance et de mépris que nous tardons à nous développer. Des jeunes voulant satisfaire leur promenade nocturne avec leurs copines accusent de tous les péchés d’Israël la lumière électrique de la Sénélec, source d’éclairage public pour les nobles citoyens. Ces poteaux d’alimentation électrique subissent ainsi les tirs groupés des jeunes pour faire sombrer les quartiers de la banlieue dakaroise dans les plus profondes pénombres ouvrant ainsi la porte aux multiples agressions et autres pratiques nocturnes mafieuses.

Des complexés, les Sénégalais

Nous n’avançons pas et nous refusons de laisser les autres poursuivre leur bonhomme de chemin. Le Sénégal  va mal à l’instar des autres pays sous-développés. La spécificité de son malheur réside dans ce qui devrait faire le bonheur de ses populations. Des populations avec d’illustres références et intellectuels comme Cheikh Ahmadou Bamba et Cheikh Anta Diop devraient se comporter d’une manière différente de celle de mettre la clé sous le paillasson. Nous nous versons sempiternellement dans un individualisme importé. Combien de « Modou-modou / (émigrés) » ont créé 5 emplois au Sénégal ? Pourtant le Sénégal à l’instar des pays comme l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire est l’un des pays qui compte le plus d’émigrés en Afrique.  

L’ultime conviction c’est que leur responsabilité doit dépasser la seule famille qu’ils ont laissée derrière eux. Il nous faut de ce fait prôner le « retour des cerveaux » accompagné d’une évolution des « esprits » pour revigorer notre pays.
Mais comment peut-il en être autrement ? Aucune politique visant à concrétiser des projets locaux à base de capitaux étrangers n’existent. Les fils du terroir fuient massivement au profit des autres pays d’où l’exode massif des intellectuels, des hommes d’affaires entre autres qui justifie une régression plus catastrophique que la catastrophe elle-même. 

Le Sénégal compte un grand nombre d’intellectuels dont l’intelligence n’est plus à prouver ; malheureusement pour beaucoup, venir en vacances au Sénégal est devenu un exercice contraignant, ça ne fait pas partie de leur rythme quotidien. Ils se contentent de trimbaler de grosses bagnoles les samedis soirs sous le seul justificatif de « Dakar ne dort pas » et que « Dakar est la capitale ». Mes congénères nagent dans une mer périlleuse. Quand j’en croise quelques-uns dans les rues de ladite capitale, ils ont ce complexe de se sentir « Sénégalais », de se rimer aux rythmes du tam-tam sénégalais. Je les reconnais à peine car jouant une musique dont ils ne sont pas les compositeurs. Marcus Garvey soulignait : « Soyez d’autant plus fiers de votre race aujourd’hui que l’étaient vos pères dans le passé. » Ceci résume tout !

À la prochaine pour la partie 3...

abdoukhadre2011@gmail.com

2 commentaires:

  1. merci mon frere Anonyme
    mais je dirai d'emblee que ce texte merite d'etre lu et relus car tu as touche le coeur senegalais qui s'en dort jusqu'a la.
    vouloir le luxe sans coup ferir
    en plus nous nous respections pas notre personnelle
    on s'insurge dans les tenebres ndak=BEGEU LOU YOMB>> sans se soucier les realites le plus qui me donne de l'aboulie c'est le fait d'accuser chaque fois l'Etat sans connaitre que c'est Nous l'Etat donc si l'Etat nous donne des canivaux pour lutter contre les inondaions et autres pourquoi avons nous l'habitude d'entendre la nuit pour y verser des morceaux de jeans pour bloquer le canal cette habitude a revoir
    en p^lus aussi ce qui sont cense conduire leur frere aveugle sont devenu amnésique car ils font qu'en pirer la situation avec leur fameux phrase c'est<< l'Etat qui paye >> comme si l'Etat sortira son prendre argent pour les dommages.
    ou est notre modestie dans tout ça ........................

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  2. Merci TAPHA tout le plaisir est pour moi

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