lundi 25 août 2014

Dans l'inconvenance de l'intellectuel



Emmanuel KANT : "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."

Nous voilà qu'on se démarque tout-à-fait des autres qui, depuis ici incarnent ce "gros mot" qui nous laisse évader à l'intérieur même des plus sombres ténèbres. Je suis un intellectuel, j'étais, je le serai, tant l'emploi de ce terme de la première personne est fréquent chez les Sénégalais en particulier, accompagné même d'un port de fringues ou de lunettes d'occasion pour le symboliser, n'en est pour rien pourtant.

En effet, l'accumulation d'incertitudes poussent l'individu à succomber et laisser tout en rade pour se débarrasser et libérer l'esprit, donc pourquoi celui qui s'avère être intellectuel désire comme le dit KANT en recueillir une quantité ? Oui ! C'est parce qu'il a la capacité de gérer, de promouvoir et de résoudre un ensemble de problème aussitôt que prévu, tel un processeur d'ordinateur. C'est pourquoi on reprochait souvent à Sartre de ne pas se tromper mais de juger les événements avant coup qui est une position plus simple et surtout bien plus confortable que lorsqu'on est le contemporain immédiat.

Mais nous reconnaissons à Sartre d'avoir eu le courage de prendre des risques avec une sincérité sans failles tout en restant toujours fidèle à sa philosophie de la liberté. Telle est une copie conforme de la notion d'intellectuel pure qui a tendance à disparaître de nos jours. D'aucuns s'offrent la gratuité d'un tel mot et d'autres le maquillent en guise de leur propre intérêt. Certes, l'homme intellectuel se différencie des autres de par sa manière de parler, de par sa démarche et de par ses objectifs car lui il n'est là que pour être efficient d'un moment à l'autre. Je suis parfaitement d'accord avec d'aucuns qui disent que l'homme n'est homme que par la raison, mais je justifie d'abord que si seulement il l'est en usant de sa capacité neuronale parce que la possession du pouvoir corrompt inévitablement la raison et malheureusement c'est l'état qui explique autant de gaspille et de mal comportement au sein de la société.

Ne sont pas intellectuels, tous les soliveaux portés en hamac avec des foules par-devant, des foules par-derrière. Être intellectuel est une lourde charge, on n’a pas le droit ni le devoir de s’arroger une telle notion de par sa gratuité. Ainsi, pourquoi nous persistons vaille que vaille à être intellectuel ? Il nous faudrait d’abord rendre la justice, entendons-nous ? La justice, la véritable justice ! Celle qui recherche la vérité d’une véracité vraie et par conséquent en acquitte ou en condamne sans aucune autre considération convive avec celle de la pitié. Un conseil bénéfique, quand un intellectuel parle, écoute-le ! Car il a toujours dans la tête, plus d’un tour et sur la langue des phrases prêtes à le sortir d’embarras.

On ne peut pas s'empêcher d'être intellectuel, jamais de la vie! C'est seulement qu'on a décidé de choisir d'aller ou de ne pas aller du bon côté. C'est la raison pour laquelle on choisit n'importe quoi, n'importe comment, n'importe quand et n'importe où. Ce qui justifie de tels actes c'est la case de départ, l'éducation de base requise pour l'être car le futur intellectuel se dessine même sur le visage d'un enfant qui vient de naître.

Je ne cesserai jamais de le dire, l'esprit critique réside au sein de tout mais un esprit critique qui est sauvagement enclavé par le refus de penser et d'analyser finit toujours par devenir un esprit encombré de neurones défectueux. Parce que quand l’on a considérait que le temps de la prophétie devait s’arrêter et que les hommes n’ont plus besoin de message c’est parce qu’ils étaient adultes et que leur faculté était plus féconde que jamais. Ils pouvaient dès lors distinguer le bon grain de l’ivraie du fait d’un esprit mûr. Il est en outre l’un des dons de l’intellectuel celui d’écouter. Cette capacité psychique très fondamentale n’est malheureusement pas attribuée à quiconque, je dirai même désactivée chez certains pour de bon. Raison pour laquelle le Professeur Felwine Sarr disait : « Qui écoute apprend, voilà su ce que tu ne savais point. Ce que tu savais déjà, voilà que tu en fais une autre connaissance. Quant à ce que tu croyais savoir, te voilà sorti d’une longue nuit»

Ses actions doivent devenir des modèles sans précédent qui pourront être élevés à l’instar des lois ou comme CELLE UNIVERSELLE DE LA NATURE dixit KANT. Un intellectuel, c’est beaucoup de choses pour beaucoup de monde. Que l'on en soit conscient ou non, la nature agit, l'homme fait, l'outil intellectuel est le mieux recommandé. Mais la question qui nous triture les méninges depuis, c’est de trouver un nom à ceux qui ne sont pas des intellectuels. En d’autres termes, on est quoi lorsqu’on n’est pas intellectuel ?

abdoukhadre2011@gmail.com

1 commentaire:

  1. y'a pleins de fautes dans le texte, j'en ai releve que celles la. Bonne chance

    RépondreSupprimer